mardi 30 juin 2015

JUIN 2015 : Nos 13 sorties



Randonneurs De Paris


LES 13 RANDONNEES DE JUIN 2015
 
Vendredi 05 juin – Gabriel – Le pays des Morins .
Allure S (4.5 à 5 km/h), 27 km, dénivelées 200 m.
Départ : Paris Est 08h16, destination COULOMMIERS 09h17
Les Capucins, Pontmoulin, la Couture, Charcôt, le Petit Mont, la Petite Vacherie, Chauffry, les Limons, les Corvelles, Monthomé, les Brosses, Boissy-le-Châtel. Carte IGN 2514E.
Retour : COULOMMIERS 16h29 arrivée Paris Est 17h30.

Samedi 06 juin - Jacques Kili - Descendre en forêt de Fontainebleau.
Allure S (4.5 à 5 km/h), 36 km, dénivelées.
Départ : Paris Gare de Lyon 08h19, destination FONTAINEBLEAU FORET 08h55.
Parcours : Rochers Cassepot, Cuvier Châtillon, gorges et platières d'Apremont, gorges de Franchard, carrefour de Paris. Carte IGN 2417OT.
Retour FONTAINEBLEAU AVON 17h30 arrivée Paris Gare de Lyon 18h18.

Dimanche 07 juin - Gabriel - Forêt de Montmorency
Allure M (4 à 4.5 km/h), 21 km, dénivelées 520 m,
Départ : Paris Nord banlieue 08h56 destination TAVERNY 09h27
Le Haut Tertre, Six Chiens, route Foutue, Pigalle, château de la Chasse, bois Courbon, Bellevue. Carte IGN 2313OT.
Retour : ST LEU LA FORET 16h35 destination Paris Nord 17h02

Vendredi 12 juin – Gabriel - Balade dans le Vexin.
Allure S (4.5 à 5 km/h), 27 km, dénivelées 440 m.
Départ : Gare St lazare 08h03, destination Boissy l'aillerie 08h45
Courcelles-sur-Viosne, chaussée Jules César, Us, Santeuil, le Perchay, Moussy, Gouzangrez, Commeny. Carte IGN 2212 O, 2213 O, 2313 OT.
Retour : Chars 16h32 arrivée Paris St Lazare 17h29.

Dimanche 14 juin - Jacques Kili - Pour la fête d'Elysée on ira dans les champs ! .
Allure S (4.5 à 5 km/h), 35 km, dénivelées.
Départ : Paris Austerlitz 08h11, destination DOURDAN 08h57.
Parcours : Carrefour du Rendez-vous, St Arnould, carrefour du Pendu, chemin de Chevreuse, Clairefontaine, étang d'Or. Carte IGN 2216 ET, 2215 OT.
Retour RAMBOUILLET 17h19 arrivée Montparnasse 17h53.

Dimanche 14 juin – Gabriel – Forêts de St Arnoult et de Rambouillet.
Allure M (4 à 4.5 km/h), 21 km, dénivelées 220 m.
Départ : Austerlitz RER C 08h47 destination DOURDAN 09h50
Faubourg de Chartres, forêt de St Arnoult, carref. Du Beau Chêne, St-Arnoult-en-Yvelines, forêt de Rambouillet, étang d'Or. Cartes IGN 2215OT, 2216ET.
Retour : RAMBOUILLET 16h22 destination gare Montparnasse 17h26

Vendredi 19 juin – Gabriel - Forêt de Fontainebleau.
Allure S (4.5 à 5 km/h), 27 km, dénivelées 310 m.
Départ : Gare de Lyon surface 08h19, destination MONTIGNY SUR LOING 09h12
Les Brosses, vallon des Trembleaux, mare aux Fées, Carrefour des Forts de Marlotte, route des Ventes Rigaud, mare Marcou, rochers de la Vignette, Villiers-sous-Grez, grotte du Curé, Grez-sur-Loing, Nemours. Carte IGN 2417OT.
Retour : NEMOURS ST PIERRE 16h34, arrivée gare de Lyon 17h41.

Samedi 20 juin  - Jacques Kili - Une boucle du matin.
Allure S (4.5 à 5 km/h), 21 km, dénivelées.
Départ : Paris Montparnasse 08h09, destination Versailles Chantier 08h25.
Parcours : Une seule pause à mi chemin en passant par Buc et son aqueduc, la vallée de la Bièvre et les étangs. Carte IGN 2214 OT.
Retour Versailles Chantier 12h38 arrivée Montparnasse 12h50.

Dimanche 21 juin – Gabriel - Canal de l'Ourcq.
Allure M (4 à 4.5 km/h), 22 km, dénivelées 290 m.
Départ : Paris Est 08h51  ch. Trilport 9h28/9h38 arrivée CROUY SUR OURCQ 09h44
Bois de la Garenne, Neufchelles, Beauval, Varinfroy, Marnoue-la-Poterie, Vernelle, Echampeu, Belle Vue, cimetière de Lizy qui est un petit Panthéon des gens du cirque.Carte IGN 2513 OT
Retour : LIZY SUR OURCQ 16h20 ch Trilport 16:28/16:38 arrivée Paris Esty 17h09

Vendredi 26 juin – Gabriel - Le parc du Gâtinais.
Allure S (4.5 à 5 km/h), 27 km, dénivelées 510 m.
Départ : Gare d’Austerlitz RER C 08h02, destination Etampes 08h58
Le petit Brières, le Coudray, Etréchy, le Moulin de Vaux, Villeneuve-sur-Auvers, Boissy-le Cutté, le Pont de Villiers. Carte IGN 2216 ET, 2316 ET.
Retour : LA FERTE ALAIS 16h46 arrivée gare de Lyon 17h48.

Dimanche 28 juin – Gabriel - La fête du jardin Yili à Saint Rémy l’Honoré.
Allure M (4 à 4.5 km/h), 19 km, dénivelées 220 m.
Départ : Gare Montparnasse 09h20, destination LES ESSARTS LE ROI 10h15
Ferme de Montmort, St-Hubert, bois des Plainvaux, mare aux Canes, la Grande Brèche, St-Rémy-l'Honoré. Vers 14h30 le jardin Yili, entrée et visite guidée 5€, ou pause de 90 min pour les personnes qui ne souhaitent pas entrer. Après la visite nous poursuivrons vers la Butte à la Paix, Grand étang, bois des Hautes Bruyères.
Carte IGN 2215OT
Retour : COIGNIERES 17h35, arrivée gare Montparnasse18h26

Dimanche 28 juin  - Jacques Kili - Randonnée de la préhistoire.
Allure S (4.5 à 5 km/h), 36 km, dénivelées.
Départ : Paris St Lazare 7h57 destination Pontoise 08h37.
Parcours : Hérouville, Labeville, Frouville, Hédouville, Polissoire, forêt de la Tour du Lay, Parmain, Bois Messier, bords du Sausseron. Carte IGN 2313 OT.
Retour Valmondois 17h16 arrivée Paris Nord 18 :02

Lundi 29 juin - Jacques Kili.
Allure M (4 à 4.5 km/h), 26 km, peu de dénivelées.
Départ : Paris Nord grandes lignes 08h22, destination ORRY LA VILLE (hors zone) 08h40.
Parcours en forêt de chantilly en passant par la fontaine d'Orry, Pontarmé, Mongrésin et Etangs de Commelles. Carte IGN 2412OT.
Retour ORRY LA VILLE (hors zone) 17h36, arrivée Paris Nord 17h56.



30/06/16 : Everest classic Nepal – Mercredi 29/10/08 - Jacques Kili


samedi 27 juin 2015

Affiliation à la FFR

Affiliation à la FFR
Nous sommes désormais affiliés à la FFR sous le numéro 09900
La licence de la Fédération Française de Randonnée pédestre est conseillée. 
Vous pouvez la souscrire auprès des RDP au tarif annuel d'environ 20 €, de septembre à septembre.
Cette somme permet notamment à la FFR de baliser les sentiers et d'éditer les topoguides.





27/06/16 : Une neige de rêve – ch. 5 par Richard Douïeb



 



jeudi 25 juin 2015

Samedi 25 juin 2016 - Marie-George - Promenade commentée aux voisins des RDP



 
Randonnée des voisins

Eglise Notre-Dame de l’Arche d’alliance
Conçue par le cabinet Architecture Studio en1986, ornée de vitraux dus à Martial Raysse, elle est consacrée en 1998, mais sa touche finale est réalisée en 2001 (deux grands tableaux de verre, conçus par l'artiste Martial Raysse et réalisés par le peintre verrier Jean- Dominique Fleury).
Voulue par le cardinal Jean-Marie Lustiger – ancien archevêque de Paris, né dans une famille de confession juive et s'étant converti au catholicisme – l'église Notre-Dame-de-l'Arche-d'Alliance entend marquer la continuité qui unit les traditions du judaïsme et du christianisme. D'où le nom de cette église qui, pour figurer cette double symbolique, évoque tout autant l'Ancien testament que le Nouveau. D'où également les symboles architecturaux rappelant chacune de ces traditions et en manifeste la continuité : forme générale qui évoque l'Arche d'Alliance du peuple juif mais aussi la Jérusalem céleste - symbole de la Nouvelle Alliance et préfiguration du triomphe ultime de Dieu.
L'église prend la forme d’un cube de 18 m de côté, entouré d’une résille métallique. Ce cube est lui-même supporté par 12 colonnes - à l'image des 12 apôtres - en surplomb du jardin public. Les murs du baptistère portent les noms des 12 tribus d'Israël tandis que les colonnes portent les noms des 12 Apôtres manifestant ainsi la continuité entre la foi d'Israël et la foi chrétienne.
Sur l’un des côtés de l'édifice se trouve un clocher de 37 mètres de haut, lui aussi formé d'une structure tubulaire cylindrique. Cette résille métallique prend sa source à l'intérieur de l'église et se prolonge à l'extérieur. L’autel, en marbre blanc de Thasos comme le baptistère, est surmonté de la même résille extérieure qui très significativement prend naissance à cet endroit. Une croix lumineuse, projetée sur le mur situé à l'arrière-plan de cet autel depuis la tribune d'orgue, surplombe ce dernier ainsi que le tabernacle.
L’accès à l’intérieur proprement dit de l'église s'effectue quant à lui par un escalier qui débouche au centre de la nef. En forme de croix grecque, l’église elle-même se déploie sur trois niveaux avec des tribunes permettant d’accueillir jusqu'à 350 paroissiens. L'architecture interne se caractérise par l'omniprésence de la figure de la croix – de forme classique tout autant que de type grec.
En 2012, l'église a reçu le label "Patrimoine du XXe siècle" qui manifeste les œuvres architecturales dignes d'intérêt construites au XXe siècle.

Villa Santos Dumont
En prenant la rue Santos-Dumont par le sud, on longe d’abord sur la gauche une dizaine de maisons à deux étages, dont l’une (numéro 42) abrita Georges Brassens à la fin de sa vie. Au bout de cet alignement de charmantes maisonnettes se trouve l’entrée d’une des plus pittoresques villas parisiennes, la villa Santos-Dumont, conçue dans les années 20 par l’architecte Raphaël Paynot, elle accueillit dans ses ateliers de nombreux artistes parmi lesquels le sculpteur Ossip Zadkine et le peintre Fernand Léger.
Des deux côtés de l’étroite impasse pavée se dressent de jolies maisons et leur jardin verdoyant dont les plantes grimpantes et florissantes empiètent largement sur la ruelle en lui donnant son atmosphère campagnarde. La rue et la villa tiennent leur nom du franco-brésilien Alberto Santos-Dumont(1873-1932) pionnier de l’aviation.

Eglise Notre-Dame de la Salette
Pour accéder à cette église on passe sous la voûte d’un foyer pour jeunes, le foyer Le Prévost. L’église a été construite de 1963 à 1965 sur les plans de l’architecte Henri Colboc. Elle est bâtie sur d'anciennes carrières.
L'architecture de l'église est un exemple du renouvellement inspiré par le Concile Vatican II. De conception résolument moderne, l'édifice se trouve entre les rues de Dantzig et de Cronstadt mais n'est visible depuis aucune de ces deux rues. L'entrée principale est située côté rue de Cronstadt. Sa porte à deux vantaux de noyer représente le Christ et la Vierge de la Salette accompagnée des deux enfants témoins de l'apparition. L'église dispose aussi d'une entrée rue de Dantzig, à la hauteur du no 27. Une fois dans l'enceinte, on est dans un havre isolé du monde séculier et de la ville environnante.
À l'extérieur, l'église ronde en béton brut présente un ôone ajouré en forme de kouglof. Les cloches sont dissimulées dans le faîtage. À l'intérieur, son architecture originale en plan circulaire permet d'assurer le maximum de visibilité aux fidèles. Les murs sont dépouillés de toute décoration. Seize piliers portent les voûtes, et la coupole est percée de seize vitraux aux motifs géométriques.
Parc Georges Brassens
Le parc Georges Brassens rend hommage au célèbre chanteur et poète, qui a vécu non loin, au n°42 de la rue Santos-Dumont. Il est situé dans le 15e arrondissement, à deux pas de Paris Expo Porte de Versailles. Le parc Georges Brassens est un lieu de balade agréable et apaisant avec ses dénivelés, sa rivière, son petit pont, et son belvédère. Il abrite aussi de beaux arbres, quelques espèces rares d'oiseaux, de belles statues, une vigne (pinot noir) et une ruche, dont le miel est vendu sur place un samedi par mois. Les parents y emmènent leurs bambins profiter des balançoires, des promenades à poneys et du théâtre de marionnettes. Le théâtre Sylvia Monfort, au sein même du parc, propose un agenda pluridisciplinaire et contemporain (danse, théâtre et cirque). Les amateurs de vieux recueils se précipitent tous les week-ends, sous les halles de l’ancien marché aux chevaux, pour le grand marché du livre ancien et d'occasion.
D’une superficie de 8,7 hectares, il a été ouvert en 1975, après la démolition des abattoirs de Vaugirard qui y étaient installés auparavant, dont il a conservé certains éléments architecturaux comme les sculptures de taureaux (Auguste Caïn, 1821-1894) situées de part et d’autre de l’entrée du parc, le beffroi qui était le point central du marché à la criée et la halleaux chevaux qui était le lieu de vente des chevaux destinés à l’abattage.




La Ruche
Derrière la grande grille en fer à moitié dissimulée sous le lierre se dresse dans cet espace de verdure en plein Paris  l'un des plus importants centres artistiques du XXe siècle.
L'ancienne rotonde des Vins de l'exposition universelle de 1900 était un bâtiment polygonal en forme de ruche.
Cette cité d’artistes de Montparnasse tire son nom de sa forme architecturale octogonale ; une rotonde – ruche composée d’alvéoles dédiées aux ateliers des artistes. Cette cité d’artistes a été fondée en 1903 par le sculpteur Alfred Boucher à partir d’éléments de récupération de l’Exposition Universelle de 1900 (essentiellement issus du Pavillon des vins de Gironde conçu par Gustave Eiffel, de la grille d’entrée de l’entrée principale du Pavillon de la Femme et pour les cariatides de la Rotonde du pavillon d’Indonésie). Récupérée en 1902 par le sculpteur Alfred Boucher, elle devint un phalanstère artistique accueillant de jeunes artistes débarqués à Paris : Léger, Zadkine, Soutine, Chagall ont travaillé dans l'un des 140 ateliers au loyer très bas. Alfred Boucher les appelait ses abeilles, d'où le surnom de ruche selon une deuxième version.   
Dans le jardin central s’élève un théâtre de 300 places où a débuté Louis Jouvet. Jusqu'en1910 la résidence était reliée à Montparnasse par un tramway tiré par deux chevaux.
Menacée de destruction après 1968 par des promoteurs immobiliers, la Ruche a été sauvée par une forte mobilisation d'artistes, puis le rachat en 1971 par René et Geneviève Seydoux qui ont créé une fondation gérant aujourd'hui la cité des artistes. La Ruche a été réhabilitée et classée monument historique. Les ateliers ont été agrandis, et la cité accueille désormais 60 artistes de diverses nationalités.
Logements sociaux, 5 rue de la Saïda

(architecte Auguste Labussière, 1913)
Pour loger les familles nombreuses laborieuses du début du siècle, l'architecte a construit des immeubles éclairés par le soleil sur trois côtés, pourvus de balcons-terrasses, de WC particuliers et de douches communes. La construction aussi est moderne : ossature en béton armé qui ne se cache pas, toit plat (10 ans avant le toit-terrasse du mouvement moderne), contraste entre le plein des immeubles et le vide des escaliers à l'air libre


Petite Ceinture
La voie ferroviaire de la Petite Ceinture a été construite sous le Second Empire pour relier les gares parisiennes. Le tronçon d’Auteuil à Ivry desservait notamment les usines Citroën de Grenelle (situées à l’emplacement de l’actuel parc André-Citroën), les ateliers du métro de Vaugirard et les abattoirs de Vaugirard (remplacés aujourd’hui par le parc Georges-Brassens). Concurrencée par le métro, la majorité de la ligne ferme au trafic de voyageurs en 1934. Le trafic de marchandises disparait au début des années 1990. Depuis longtemps désaffecté, ce lieu est de nouveau en partie accessible aux Parisiens depuis 2013, sur une distance de1,3 km.
Depuis l’arrêt de la ligne, la végétation s’est installée spontanément sur les ouvrages ferroviaires, créant des habitats propices à la petite faune. C’est cet environnement naturel singulier que l’aménagement paysager met en valeur. Cette promenade écologique, qui passe par endroit au-dessus de la plaine de Vaugirard, offre des vues originales sur la ville.
Parc André Citroën
Le parc André-Citroën est situé sur les terrains de l’ancienne usine Citroën, dans le 15earrondissement, sur les rives de la Seine. Sa création date du début de 1986, et il fut inauguré en 1992. Il est bordé de logements et de bâtiments divers, dont l’Hôpital Georges Pompidou ouvert en 2001.
Les maîtres d’œuvre du parc sont les paysagistesGilles Clément, Allain Provost, les architectes Patrick Berger, Jean-François Jodry et Jean-Paul Viguier.
Le parc s’étend sur 15 hectaresau bord de la Seine et renferme une végétation luxuriante et des mises en scènes aquatiques. Il est parcouru en diagonale par une ligne droite de 800 m, qui change constamment de paysage (franchissement de pièces d'eau, pelouses, bambouseraie, escaliers, etc.). On y trouve des petits jardins thématiques placés sous le signe d’une couleur : jardin noir, bleu, vert, orange, rouge, argenté, doré.
Deux grandes serres au nord-est abritent l’une des plantes exotiques et l’autre des plantes méditerranéennes, devant des jets d’eau. En contrebas, se trouve une île artificielle. On y trouve également des bois de bambous.
Le parc descend en pente douce vers la Seine. Il abrite le ballon captif Fortis, puis Eutelsat, puis Air de Paris, qui permet d'élever dans les airs jusqu'à 30 passagers à 150 m et d'avoir ainsi une vue aérienne de Paris. Ce ballon permet de renseigner les parisiens sur la qualité de l'air, car il est illuminé selon le taux de pollution détecté.
En novembre 2013, le compte rendu du Conseil de quartier Citroën-Boucicault indique que « L’entretien du parc André Citroën n’est plus fait depuis huit ans : serres fermées, bassins vides, passerelles fermées », et l'adjoint au maire du 15e arrondissement de Paris chargé du quartier affirme quant à lui que « le parc André Citroën est un grand espace devenu vétuste ».
Le parc descend en pente douce vers la Seine, la circulation automobile le long des quais de Seine passant en souterrain à cet endroit tandis que la voie du RER C est aérienne
Ile aux Cygnes
L'île aux cygnes d’une longueur de 850 m de long et d’une largeur de 11 m, est une bande de terre artificielle construite en 1827 au milieu de la Seine, entre les 15 e et 16 e arrondissements. Sur toute sa longueur et des deux côtés, l'île est bordée d'une allée d'arbres, appelée Allée des Cygnes.
L'île sert d'appui à trois ponts, qui relient la rive gauche à la rive droite de Paris.
- Le pont de Grenelle, pont métallique en aval reconstruit en 1968 qui se situe à sa pointe sud, en aval. 
- Le pont Rouelle, pont métallique réservé uniquement au passage de la ligne C du RER.
Construit en 1900, à l'occasion de l'exposition universelle de 1900, il fut laissé un à l'abandon et désaffecté. 
En 1988 il a été remis à neuf pour l'ouverture de la branche nord de la ligne C.
- Le pont de Bir-Hakeim, pont métallique en amont construit en 1903 qui possède deux étages, l'un pour la circulation automobile, l'autre pour la circulation du métro.


La petite Statue de la Liberté qui trône à sa pointe aval, d’une hauteur de 11,50 mètres est une réplique de la véritable Statue de la Liberté (dont le nom est en réalité « la Liberté éclairant le monde »), dressée sur la petite île de Liberty Island, à l'entrée de New York, œuvre du sculpteur Auguste Bartholdi et de l'ingénieur Gustave Eiffel. Dès 1884 - deux ans avant l’inauguration de la statue new-yorkaise - le Comité des Américains de Paris a lancé une souscription afin d’en offrir une reproduction à la France à l’occasion du centenaire de la Révolution. En 1887, le modèle de bronze est achevé. A l’occasion de l’Exposition Universelle de 1889 et du centenaire, il est acheminé sur l’île où le président Sadi Carnot l’inaugure le 4 juillet 1889. A l’origine orientée vers l’est et la Tour Eiffel pour éviter au président Carnot d’avoir à inaugurer la statue en bateau ou de dévoiler une statue tournant le dos à l’Elysée, pour l’Exposition Universelle de 1937, la Liberté éclairant le monde est redirigée vers l’ouest et vers New York tel que le souhaitait Bartholdi à l’origine. Une statue voyageuse puisqu’elle a été envoyée en 1998 pour un an à Tokyo lors de l’année de la France au Japon. Elle a retrouvé sa place sur l’île aux Cygnes en septembre 1999, juste à côté de l’ancien atelier du sculpteur Bartholdi.


lundi 22 juin 2015

dimanche 14 juin 2015

Mardi 14 juin - Le tour de l’enceinte de Philippe Auguste



Allure Moyenne – 8 km – pas de dénivelées.
Départ 14:30 Rendez-vous Mairie du IVe  métro HOTEL DE VILLE
Randonnée commentée organisée pour les seniors du IVe arrondissement de Paris.
Retour vers 18:00 métro SAINT-PAUL  






Le tour de l’enceinte de Philippe Auguste

L’enceinte de Philippe Auguste est un système de fortification urbain construit à Paris, à partir de la fin du XIIe siècle : il est le plus ancien dont on connaisse le tracé avec précision. Très partiellement intégrée dans les constructions ultérieures, cette enceinte a laissé plus de traces de sa présence que les fortifications suivantes, notamment le mur des Fermiers Généraux et l'enceinte de Thiers, remplacés progressivement par les boulevards au XIXe siècle.
L'enceinte est devenue quasiment invisible depuis le xviie siècle ; il reste cependant possible d'en apercevoir certaines portions. En raison de l'absorption du mur par les habitations environnantes (courtines utilisées comme mur d'appui, tours utilisées comme cage d'escalier, etc.), les vestiges sont souvent difficilement repérables. Une grande partie d'entre eux sont situés sur des propriétés privées, non accessibles au public. Vingt portions existantes sont classées aux monuments historiques depuis 1889.

Au cours de son histoire Paris a connu plusieurs enceintes :
- l’enceinte gallo-romaine autour de l’ile de la Cité au IIIe siècle
- l’enceinte médiévale au Xe siècle
- l’enceinte de Philippe Auguste au XIIe siècle
- l’enceinte de Charles V au XIVe siècle sur la rive droite (sur la rive gauche on se borne à adjoindre un fossé extérieur à l’enceinte précédente).
- le mur des Fermiers Généraux édifié par Nicolas Ledoux en 1785 avec les barrières d’octroi (« le mur murant Paris rend Paris murmurant »)
- les « fortifs », barrière défensive construite en 1842 sur l’ordre de Thiers et matérialisée par les boulevards des maréchaux
- le périphérique, sans être une véritable enceinte, constitue une séparation entre Paris et sa banlieue.
C'est en voulant renforcer la défense de la ville de Paris, afin d'en faire le centre politique et religieux du royaume, que Philippe Auguste entreprend de faire construire une grande enceinte entourant la ville au moment où il décide de prendre part à la troisième croisade.
La rive droite fut fortifiée en premier, de 1190 à1209, puis la rive gauche, de 1200 à 1215. Le délai séparant la construction de l'enceinte sur les deux rives de la Seine avait pour origine des raisons stratégiques ; le duché de Normandie étant alors aux mains des Plantagenets (Anglais), l'attaque serait venue plus probablement du nord-ouest. Philippe Auguste décida la construction de la forteresse du Château du Louvre afin de renforcer la défense de la ville face à une attaque remontant la Seine.
La rive gauche étant moins urbanisée et moins exposée fut considérée comme moins prioritaire. L'enceinte de Philippe Auguste englobait un espace de 253 hectares et était d'une longueur de 2 500 m sur la rive gauche et 2 600 m sur la rive droite.
Le rempart mesurait de six à huit mètres de hauteur, voire neuf en comptant le parapet, pour une épaisseur de trois mètres à la base. Composée de deux parois murales de moyen appareil entre lesquelles on avait introduit des pierres et du mortier pour la renforcer, la muraille possédait un chemin de ronde d'environ deux mètres et des créneaux. On y accédait par des échelles adossées au mur ou par les escaliers des portes.
Tous les 60 mètres il était flanqué de 77 tours semi-cylindriques ne débordant pas vers l'intérieur de la ville et intégrées à la courtine (rempart entre deux bastions) : 39 tours sur la rive droite, 38 sur la rive gauche. Elles avaient un diamètre de 6 mètres environ en incluant les murs épais d'un mètre. Leur hauteur atteignait une quinzaine de mètres.
Quatre fortes tours de 25 mètres de haut et 10 mètres de diamètre situées à la jonction de l'enceinte avec la Seine permettaient de contrôler la navigation fluviale. De fortes chaines étaient tirées entre ces tours afin de bloquer tout accès par voie d'eau en cas de troubles ou pendant la nuit.
À l'ouest on trouvait :
-        la Tour du coin, rive droite, tout près du Louvre (quai François Mitterrand) ;
-        la Tour de Nesle, rive gauche (quai de Conti).
À l'est :
-        la Tour Barbeau, rive droite (quai des Célestins) ;
-        la Tournelle, rive gauche (quai de la Tournelle).

Lors de l'édification de l'enceinte, 11 portes principales furent aménagées. Quatre autres portes principales, ainsi que de nombreuses poternes vinrent s'ajouter pour faire face à la croissance de la ville.
Les portes principales étaient flanquées de tours. Elles encadraient un passage voûté ou à ciel ouvert couverts de pignons et de herses. La porte ogivale était bloquée par deux vantaux de bois.
Les poternes n'étaient généralement que de simples ouvertures à travers du mur, généralement murées en cas de menace (de même que les portes les moins fréquentées ou difficiles à défendre). Cependant, certaines furent dotées d'un dispositif de défense.

Emplacement de la tour Barbeau (32 quai des Célestins)
Edifiée en 1200 c’était une des quatre tours principales en bordure de Seine.

La Courtine (rue des jardins Saint-Paul)
Ce rempart de 60 m de long et de 8 m de haut est le vestige le plus important de l’enceinte. Il comprend deux tours, dont la tour Montgomery, du nom d’un capitaine de la garde écossaise qui y aurait été enfermé après avoir causé accidentellement la mort du roi Henri II lors d’un tournoi. Cette tour défendait la poterne Saint-Paul.

Emplacement de la porte Baudet (croisement de la rue Saint-Antoine et de la rue de Sévigné)
On appelle aussi cette porte porte Baudoyer ou Saint-Antoine.

Vestiges de tour dans le jardin du 10 rue des Rosiers

Parement du mur d’enceinte (12 rue des Hospitalières Saint-Gervais)
Visible à gauche de l’école

Crédit municipal de Paris (55 rue des Francs-Bourgeois)
Dans la tour se dresse une des tours de l’enceinte, la tour Pierre-Alvart, rehaussée postérieurement à sa construction et recouverte de parements de briques dans sa partie haute.
Le Crédit Municipal de Paris (aussi connu sous les noms de "Mont-de-Piété", "chez ma tante", "le clou"...), est un organisme de prêt sur gages, de microcrédit et un établissement bancaire, qui organise aussi des expositions (exposition « Sneakers, objets de désir jusqu’au 13 janvier 2016).
Le principe du prêt sur gages, institué en Italie au XVe siècle, est qu’on dépose un objet en échange duquel on reçoit en prêt une certaine somme d’argent. Si on n’a pas remboursé le montant du prêt et les intérêts dans un délai d’un an, l’objet est vendu aux enchères.
Le terme français Mont-de-Piété vient de la mauvaise traduction en français de l'italien monte di pietà, “crédit de pitié” », de monte, « valeur, montant », et pietà, « pitié, charité ».
En France, un mont-de-piété est fondé à Avignon en 1610 par la Congrégation de Notre-Dame de Lorette, mais la ville est à cette époque une cité papale depuis 1348, et le restera jusqu'en 1791.
C'est à Paris que le fondateur de La Gazette de France, Théophraste Renaudot, ouvre en 1637 le premier mont-de-piété. Cinq ans plus tard, le roi Louis XIII autorise 58 autres villes du royaume à établir des monts-de-piété.
Un arrêt du Parlement met fin à l’institution en 1644 sous la pression des usuriers qui pratiquent un taux d’intérêt de l’ordre de 120% et s’émeuvent de la concurrence. Le lieutenant général de police propose de rétablir l'institution afin de venir en aide aux pauvres endettés que leur situation économique pourrait amener au vagabondage ou aux larcins. Le roi Louis XVI, conscient de la mendicité provoquée par la ruine de ces endettés, rétablit l’institution en 1777, sur le principe du prêt sur gage à très faible taux d’intérêt, 10 % à l'époque.
En juillet 1805, un décret impérial interdit aux maisons de prêt de Paris de recevoir des dépôts et de pratiquer des prêts sur nantissement (garantie), et ordonne le transfert des dépôts au mont-de-piété situé rue des Blancs-Manteaux.
Au XIXe siècle, le succès du mont-de-piété de Paris est tel qu'il n'apparaît plus seulement comme l'antichambre de la misère. Le propre fils de Louis-Philippe, le prince de Joinville aurait ainsi déposé sa montre pour honorer une dette de jeu. Quelque peu honteux, il avait prétendu l'avoir oubliée chez sa tante. D'où l'expression « ma tante » pour qualifier le mont-de-piété.
Le 24 octobre 1918, un décret transforme les monts-de-piété en caisses de crédit municipal. Le mont-de-piété de Paris devient ainsi le Crédit Municipal de Paris. Le changement de dénomination correspond au développement de ses activités bancaires parallèlement aux prêts sur gages.
Emplacement de la porte du Temple (croisement rue Rambuteau et rue du Temple)

Emplacement de la porte Saint-Martin (rue Saint-Martin) cf. plaque

Emplacement de la porte Saint-Denis (rue Saint-Denis)

La Tour Jean-sans-peur (20 rue Etienne Marcel)
Edifiée en 1409 par le duc de Bourgogne Jean-sans-peur, c’était une tour de défense ajoutée au palais des ducs de Bourgogne dont elle est le dernier vestige. Un musée a été ouvert dans la tour.

La tour comprend un bel escalier à vis inspiré par celui que Charles V avait fait construire au Louvre. Chaque chambre était dotée de latrine qui disposaient d’un conduit dans l’épaisseur du mur qui menaient à une fosse en sous-sol. Ces latrines ont été reconstituées et ce sont les plus anciennes de Paris.

Emplacement de la porte Montmartre (30 rue Montmartre)

Vestige de l’enceinte (13 rue du Louvre)

Emplacement de la porte Saint-Honoré (146-148 rue Saint-Honoré)
Les axes de base des cheminées des immeubles laissent deviner le tracé de la muraille.

Oratoire du Louvre

L’église de l’Oratoire a été inaugurée en 1750 puis transformée en temple protestant en 1811.

La Cour Carrée du Louvre
Le palais médiéval du vieux Louvre occupait le quart Sud-Ouest de la Cour carrée. Remarquer dans la partie droite le marquage spécifique au sol de l’ancien château de Philippe Auguste.
Il fallait particulièrement consolider ce côté de l'enceinte considéré comme le plus exposé, sur le bord de la Seine, face à la Normandie. Le roi a acheté le terrain aux religieux de Saint-Denis-de-la-Châtre et à l'évêque de Paris. Il a fait construire une forteresse constituée d'un donjon de 15 mètres de diamètre, haut de 32 mètres, avec une épaisseur de mur de 4,20 mètres à sa base, entouré d'un fossé circulaire d'environ 10 mètres de largeur et 6 mètres de profondeur. Il est situé au centre d'une enceinte rectangulaire de 72 et 78 mètres de côté, renforcée de dix tours de défense que l'on franchit par deux portes avec pont-levis situés respectivement au sud et à l'est. Deux bâtiments sont accolés au mur d'enceinte, à l'ouest et au sud de la cour centrale. Les travaux sont terminés en 1202 car un document cite la tour du Louvre à cette date comme construite.


La Tour qui fait le coin
En sortant du Louvre, imaginer une grande tour dans l’espace vert de gauche. C’était l’une des quatre tours principales de défense sur la Seine.

Emplacement de la tour de Nesle
La tour de Nesle, aujourd'hui disparue, était une des tours de coin de l'ancienne enceinte de Philippe Auguste. Elle était située à l'emplacement actuel du pavillon ouest de la bibliothèque Mazarine.
Haute de 25 mètres et large de 10, la tour de Nesle possédait deux étages voûtés et deux étages plafonnés, avec au sommet, une plate-forme crénelée à laquelle on accédait par un escalier à vis.
La tour a été au XIVe siècle le lieu de rencontre des trois belles-filles de Philippe le Bel et des amants de deux d'entre elles. Cet épisode est illustré notamment dans la saga historique — et romancée : Les Rois Maudits de Maurice Druon.
À cet épisode historique s'est ajouté, au XVe siècle, une légende selon laquelle une reine de France aurait fait de cette tour un lieu de débauches à l'issue desquelles elle assassinait ses amants et les jetait à la Seine.

Institut
L’Institut rassemble l’Académie française, fondée en 1635, l’Académie des inscriptions et Belles-Lettres, l’Académie des Sciences, l’Académie des Beaux-Arts et l’Académie des sciences morales et politiques. Les anciennes académies siégeaient au Louvre. Celui-ci étant devenu le grand musée que l’on sait, Napoléon décida de donner à l’Institut un nouveau siège, particulièrement prestigieux. Le 20 mai 1805, les membres de l’Institut franchissaient la Seine et s’installaient au Collège des Quatre-Nations, fondé par Mazarin. Le bâtiment abrite aussi la bibliothèque Mazarine.

Le passage Dauphine suit l’ancien tracé de l’enceinte.
(vestiges de l’enceinte au sous-sol du parking)

Emplacement de la porte de Buci (carrefour de Buci)

L’ancienne tour de l’enceinte (derrière le Café Procope)
Plus vieux café de Paris, le restaurant le Procope a été fondé en 1686 par l’italien Francesco Procopio dei Coltelli. Voltaire, Diderot et Rousseau le fréquentaient.

Emplacement de la porte Saint-Michel, Gilbard ou d’Enfer
(Boulevard Saint-Michel)

Emplacement de la porte Saint-Jacques (rue Saint-Jacques)

Emplacement de la porte Bordet, Bordelles ou Saint-Marcel (50 rue Descartes)
Cf. plaque

Vestiges de la muraille (1 rue Clovis)
Edifiée dans le quartier de l’Université, un des quartiers du Paris médiéval avec la Cité (île) et la Ville (rive droite). En 1200 des heurts très violents ont opposé les étudiants du Quartier Latin au Prévôt de Paris (officier royal). Le roi Philippe Auguste est intervenu pour accorder à l’Université de Paris un privilège royal qui en interdit l’entrée à la police.

Une partie du mur d’enceinte (rue J-H Lartigue)

Emplacement de la porte Saint-Victor
(Plaque au n°2 rue des Ecoles, au-dessus de la poste)

Emplacement de la Tournelle (1 quai de la Tournelle)