vendredi 27 mars 2015

Samedi 26 mars 2016 - Marie-George - Promenade commentée le long des berges de la Seine














Les berges de la Seine

Pont Neuf
La statue équestre d’Henri IV, créée en 1614, a été abattue à la Révolution française. Une autre statue a été érigée en 1814. Le 23 août 1614, quatre ans après l'assassinat du roi, la statue équestre d'Henri IV commandée à Jean de Bologne par Marie de Médicis pour être placée sur le terre-plein de l'île de la Cité, entre les deux culées du pont, est inaugurée. Elle sera fondue pendant la Révolution française et remplacée par une autre statue équestre sous la Restauration, grâce à une souscription lancée par Louis XVIII.
Le pont Neuf est, malgré son nom, le plus ancien pontexistant de Paris. Il traverse la Seine à la pointe ouest de l'île de la Cité.
Construit à la fin du XVIesiècle et terminé au début du XVIIe, il doit son nom à la nouveauté que constituait à l'époque un pont dénué d'habitations et pourvu de trottoirs protégeant les piétons de la boue et des chevaux. Il est aussi le tout premier pont de pierre de Paris à traverser entièrement la Seine. Ce pont est décoré de 384 mascarons représentant des têtes de divinités forestières ou champêtres de la mythologie antique, telles que les satyres et les sylvains. Les plus anciens datent de 1610, d’autres ont été ajoutés au XIXe siècle. Au premier trimestre 2007, la Ville de Paris en a achevé la restauration intégrale. On trouve de part et d'autre du pont des repères témoins de la crue de la Seine de 1910.
La Samaritaine était le nom d'une pompe à eau située sur le pont Neuf dont l'existence remontait à Henri IV. Ce fut la première machine élévatrice d'eau construite dans Paris. Cette pompe était décorée d'une représentation de l’épisode évoquant la rencontre de Jésus et de la Samaritaine au Puits de Jacob (relaté dans l’Évangile selon Jean). La pompe fut démontée en 1813. Sous le Second Empire, un établissement de bains a repris le même nom.
Les anciens magasins de la Samaritaine ont été fondés en 1889 par Ernest Cognacq et Marie-Louise Jay. En 2001, la famille Renand doit céder la Samaritaine, devenue déficitaire, au groupe LVMH. Le grand magasin ferme ses portes en 2005, officiellement pour cause de mise en conformité des bâtiments aux normes modernes de sécurité, mais la fermeture s'avère définitive.
LVMH annonce en novembre 2010 avoir pris le contrôle total de l'ancien grand magasin parisien. En vue de transformer le bâtiment en un hôtel donnant sur la Seine, des commerces, des bureaux, des logements sociaux et une crèche, une demande de permis de construire est déposée courant 2011, pour un montant de travaux de l'ordre de 400 millions d'euros.
La destruction d’immeubles du XVIIe siècle du 2 au 6 rue Baillet en décembre 2013  malgré un recours juridique  et celle en projet de la façade de 1852 du magasin 4 sur la rue de Rivoli sont contestées par des associations de défense du patrimoine architectural, Société pour la protection des paysages et de l'esthétique de la France et SOS Paris. Le recours des opposants contre le permis de construire accordé au groupe LVMH en décembre 2012 a été déclaré recevable le 24 février 2014 par le Conseil d'État mais ce recours n’étant pas suspensif, la façade de 1852 de la rue de Rivoli a été détruite dans les jours suivant cette décision. Le permis de construire a cependant été annulé le 13 mai 2014 par le tribunal administratif de Paris, décision qui a été confirmée le 5 janvier 2015 par la cour administrative d'appel de Paris : le projet présenté « ne correspond pas à l'obligation d'insertion de la construction projetée dans le tissu urbain environnant» selon la sentence de la cour d'appel. Néanmoins le Conseil d’Etat a validé le projet le 19 juin 2015 et les travaux ont pu reprendre. Le chantier devrait durer trois ans et l’ouverture de la nouvelle Samaritaine est prévue en 2018.
Il s’agit du plus gros chantier sur un monument historique du cœur de Paris prévu dans les 20 prochaines années. Un hôtel de luxe de 72 chambres et suite sera construit, ainsi que 96 logements sociaux et une crèche de 60 places. Les laves émaillées de la façade sera démontée ainsi l’ensemble de la ferronnerie de l’escalier monumental de 1907. La marquise extérieure est en cours de démontage. Tous ces éléments seront entreposés chez des artisans chargés de leur restauration. Ils seront remis en place à la fin du chantier. La grande verrière, réalisée en 1980, sera également refaite pour tenter de restituer la verrière de 1905.
Square du Vert Galant
Il a été créé par la réunion de plusieurs petites îles dont l'île aux Juifs (où furent brûlés les derniers templiers) et l'île du Patriarche. Le square doit son nom à Henri IV, surnommé le « Vert-Galant » en raison de ses nombreuses maîtresses malgré son âge avancé.
Une plaque commémorative rappelle par ailleurs que c'est à cet endroit qu'eurent lieu, le 18 mars 1314, les exécutions sur le bûcher des deux plus hauts dignitaires de l'ordre du Temple, Jacques de Molay et Geoffroy de Charnay.

Quai des Orfèvres
Attenant au Palais de justice, le 36 quai des Orfèvres est le bâtiment où se trouvent le siège, l'état-major et les services communs de la Direction régionale de la police judiciaire de la Préfecture de police de Paris.
Le bâtiment a été construit entre 1875 et 1880, à l'emplacement de l'ancien hôtel du premier président de la cour d'appel de Paris, qui fut détruit par l'incendie volontaire survenu lors de la Commune le 24 mai 1871, et qui détruisit également une bonne part du Palais de justice mitoyen.
Sur le quai de cet hôtel se tenait un marché aux volailles et des rôtisseries, d'où le sobriquet de « poulet » donné aux policiers et l'expression de « maison Poulaga »pour désigner le 36, quai des Orfèvres.
Brigades domiciliées au 36
Cependant, dans les prochaines années, la police judiciaire, tout comme le tribunal de grande instance de Paris et les tribunaux d'instance répartis dans chacun des 20 arrondissements de la capitale, devraient tous déménager au quartier des Batignolles dans une cité judiciaire dont l'achèvement est prévu en 2017. L'avenir du 36 après le déménagement n'a pas été précisé. Cependant, il est envisagé de transformer une partie du site pour accueillir les collections de l'actuel musée de la Préfecture de Police, qui se trouve à l'étroit au dernier étage du commissariat du Vearrondissement situé au no 4, rue de la Montagne-Sainte-Geneviève.
Le commissaire Maigret, personnage de fiction créé par Georges Simenon, était le commissaire du 36.
Séries télévisées : Engrenage, Profilage, le Commissaire Moulin…

Pont Saint-Michel

Construit en pierre en 1378, le pont fut rapidement loti de maisons qui furent emportées, ainsi que le pont, par la Seine en 1408. Pour des raisons financières, le pont fut reconstruit en bois mais ce matériau était moins solide. Le pont actuel date de 1857, pendant le Second Empire, d’où les N entourés de couronnes de lauriers.

Petit-Pont
Le premier pont situé à cet endroit date de la période romaine de Lutèce où fut déjà construit un pont sous ce nom, qui provient du fait qu'il permettait de franchir le petit bras du fleuve, par opposition au « Grand-Pont », qui existait depuis l'Antiquité et qui traversait le grand bras de la Seine (ce dernier est devenu le pont Notre-Dame), cette appellation encore aujourd'hui justifiée par sa plus petite longueur de tous les ponts de Paris.
Le Petit-Pont était à l'époque gallo-romaine le seul point de passage pour relier l'île de la Cité et, dans le prolongement du cardo maximus, la rive droite. Fait de bois, il était particulièrement exposé aux crues de la Seine et aux incendies. Il a été plusieurs fois détruit et reconstruit, notamment en 1409 après avoir été emporté par la débâcle des glaces charriées par le fleuve. Il fut alors rebâti en pierre. Sa proximité avec l'Hôtel-Dieu favorisa l'implantation de boutiques d'apothicairessur le pont. Comme la plupart des ponts de Paris, il portait aussi des maisons d’habitation. Après plusieurs effondrements, le Petit-Pont et toutes les maisons qui y étaient construites furent totalement détruits par un incendie en 1718, provoqué par la présence de deux bateaux de foin en flammes qui avaient dérivé.
Comme la plupart des ponts de Paris, le Petit-Pont faisait l’objet d’un octroi et on devait payer une taxe pour le traverser. Selon les livres des métiers du XIIe siècle, Saint Louis aurait accordé aux montreurs de singes le droit de payer en grimaces ou en tours de passe-passe le péage du Petit-Pont, d’où vient l’expression « payer en monnaie de singe ».
Le pont actuel date de 1853, il a été renommé Petit-Pont – Cardinal Lustiger par le Conseil de Paris le 11 juin 2013 du nom de Jean-Marie Lustiger, archevêque de Paris de 1981 à 2005.
Pont au Double
En 1515, il est demandé à François Ier de construire un pont sur le petit bras de la Seine, afin d'installer des malades près de l'Hôtel-Dieu, qui était alors situé sur la rive gauche. Le 5 août 1626, l'Hôtel-Dieu reçoit l'autorisation de jeter un pont en pierre sur le petit bras de la Seine, en amont du Petit-Pont aux dépens de l'hôpital. Les salles de l'hôpital situées au-dessus du pont ont été une source importante de la pollution du petit bras de la Seine.
Un arrêt du Conseil d'État du 24 avril 1634 organise le péage d'un double denier pour chaque homme à pied. Ce péage a donné son nom au pont, le pont au Double]. Ce péage qui va subsister jusqu'en 1789 fait de nombreux mécontents.
Le pont s'effondre le 31 décembre 1709 et est aussitôt reconstruit. La gêne pour la navigation occasionnée par la faible portée de ses travées a conduit à démolir le pont en 1847. Il est reconstruit en maçonnerie d'une seule travée de 31 m d'ouverture. Un nouveau pont en fonte le remplace en 1883.
Pont de l’Archevêché
Le pont de l'Archevêché tient son nom de l'archevêché qui se situait au Sud-Est de Notre-Dame, entre la cathédrale et la Seine. Cet édifice fut détruit suite aux émeutes anticléricales des 14 et 15 février 1831 et au pillage dont il fut la cible. Ce pont est le plus étroit de la capitale.
Ce pont a été le lieu d'un accident étrange et spectaculaire. Un autobus de la Compagnie générale des omnibus (ligne G : Batignolles—Jardin des Plantes), est en effet tombé du pont de l'Archevêché dans la Seine, le 27 septembre 1911.
Long de 68 met large de 11 m, il comporte trois arches en maçonneriede 15, 17 et 15 md'ouverture. Les arches faiblement ouvertes gênent le trafic fluvial, mais malgré une décision prise en 1910, le pont ne sera jamais remplacé.
Il est utilisé depuis 2010 par les amoureux pour y laisser des cadenas d’amour, qui vont être retirés, comme au Pont des Arts. Les grilles seront remplacés par des panneaux transparents.

Pont Saint-Louis
L'actuel pont reliant les deux îles est le 7ème en usage :
·                     Le premier, le pont Saint-Landry, tirait son nom du port Saint-Landry. Construit par Christophe Marie et achevé en 1634, ce premier pont, contrairement au pont actuel, franchissait la Seine en oblique, dans l’axe du quai d’Orléans à la rue des Ursins. Endommagé par les inondations, il fut détruit en 1710.
  • en 1717 un pont de bois est reconstruit, à sept arches, et appelé pont Rouge à cause de la peinture utilisée. Il est détruit en 1795 par les crues ;
  • en 1804, sous la direction de l’ingénieur Dumoustier, un nouveau pont est construit, à deux arches, de 70 m de long sur 10 m de large, essentiellement en chêne. Il est démoli en 1811 à cause d’un affaissement ;
  • un pont suspendu le remplace en 1842 ;
  • vingt ans plus tard, ce pont suspendu est remplacé par un pont métallique, avec une seule arche de 64 m d'ouverture, qui est à son tour détruit en 1939 après avoir été heurté par une barge ;
  • il est remplacé en 1941 par une passerelle ressemblant à une cage de fer ;
  • en 1968, le pont actuel voit le jour, et est inauguré en 1970.
Le pont est interdit à toute circulation motorisée et réservé aux piétons et cyclistes. Il est très fréquenté par les touristes, et des artistes de rue l'animent souvent à la belle saison.
·         La cathédrale a été construite à partir de 1163, date de la pose de la première pierre par le pape Alexandre III. Elle succède à des sanctuaires plus anciens : temple gallo-romain, basilique chrétienne et église romane. La construction s’étant étendue sur deux siècles, le style n’est pas uniforme : elle possède ainsi des caractères du gothique primitif (voûtes sexpartites de la nef) et du gothique rayonnant. Elle était lors de son achèvement l'une des plus grandes cathédrales d’occident.
·         Après la tourmente révolutionnaire, la cathédrale a subi de 1844 à 1864 une restauration importante et parfois controversée dirigée par l’architecte Viollet-le-Duc, qui y a incorporé des éléments et des motifs que le monument n’avait jamais possédés.
·         Les deux tours de la façade occidentale ne sont pas exactement jumelles. La tour nord (gauche) est légèrement plus large que la tour sud, ce qui se remarque facilement en observant l’ensemble depuis le centre du parvis. Les tours de la cathédrale, hautes de 69 m, sont accessibles au public et offrent une vue imprenable sur Paris.[





Ile Saint-Louis
L’ile Saint-Louis est constituée de deux anciennes iles, l’Ile Notre-Dame et l’ile aux vaches, qui ont été réunies à la fin du XVIIè siècle et urbanisées, alors que l’ile aux Vaches n’était à l’origine constituée que de prairies. L’entrepreneur chargé du lotissement de l’île Christophe Marie a donné son nom au Pont Marie.
L’île Saint-Louis tire son nom actuel (depuis 1725) du roi Louis IX, surnommé Saint Louis, saint patron et ancêtre de Louis XIII. Selon la légende, il avait l’habitude de venir prier sur l’île aux Vaches.
Pont Louis-Philippe
C'est le 29 juillet 1833, pour fêter son accession au trône à l'issue des Trois Glorieuses, que Louis-Philippe pose la première pierre d'un pont suspendu, situé dans le prolongement de la rue du Pont Louis Philippe. Il traverse la Seine en biais jusqu'au quai aux Fleurs en passant par l'île Saint-Louis. Il est ouvert à la circulation un an plus tard, le 26 juillet 1834et on doit y acquitter un péage.
Pour faire face à l'accroissement de la circulation, il est détruit pour être remplacé par le pont actuel, en 1860. Celui-ci est construit un peu plus en amont que le précédent ouvrage. Cette fois, il traverse la Seine perpendiculairement, sur toute sa largeur. D'une longueur totale de 100 m, pour une largeur de 15,20 m, le pont Louis-Philippe fut donc inauguré en avril 1862. Chacune des piles de 4 m de large posées dans la Seine est ornée d'une couronne de feuillage en pierre qui entoure une rosace métallique.
La seule modification qu'il a reçue depuis consista à remplacer à l'identique les garde-corps en pierre, très dégradés par les intempéries, en 1995.
Quai de Bourbon
Le quai a été construit de 1614 à 1646. La dénomination a pour origine la famille royale de Bourbon. Il fut rebaptisé « quai de la République » entre 1792 et 1814.
Le quai comporte de nombreux bâtiments remarquables, en particulier ceux listés ci-après :
No 45 : cet immeuble a servi au tournage du film En cas de malheur  avec Jean Gabin

Pont Marie
Le pont Marie relie l'île Saint-Louis au quai de l'Hôtel-de-Ville. Cet édifice date du XVIIe siècle, ce qui en fait l'un des plus anciens ponts de Paris.
Le pont Marie doit son nom à l'ingénieur-entrepreneur Christophe Marie qui le construisit de 1614 à 1635. Réalisé pour suivre l'urbanisation de l'
île Saint-Louis, sa construction s'est étalée sur 20 ans.
En 1614, le roi Louis XIII autorise Christophe Marie, entrepreneur général des ponts de France, à lotir les îles. L'architecte prit le soin de viabiliser l'île en comblant les bras séparant les îlots, entourant la nouvelle île d'un quai, traçant une rue en son centre (la rue Saint-Louis en l’île) et quelques voies vers la Seine. Enfin il fait bâtir un pont de pierre reliant la rive droite et la paroisse Saint-Gervais, qui prendra son nom.
Cinquante maisons sont ensuite construites sur le pont par le charpentier Claude Dublet.
En
1658, la Seine en crue lors du dégel emporte les deux arches sud avec les vingt maisons qui les surmontent. 22 maisons sont détruites et 121 personnes tuées. En 1660, un pont de bois rétablit la circulation.
La reconstruction en pierre ne commence qu'en 1677 après l'intervention de Colbert.
En
1769, toute construction de maison sur les ponts est interdite.

Pont de la Tournelle
Le site du pont de la Tournelle a connu de nombreux ouvrages successifs pour franchir la Seine. Au Moyen Âge, il y existait un pont en bois, à moitié emporté par une inondation le 21 janvier1651, qui fut reconstruit en pierre en 1656. Démoli en 1918, il fut remplacé par le pont actuel en 1928.
Le terme de « Tournelle » provient de la présence en cet endroit au XIIe siècle d'une tourelle de l'enceinte de Philippe Auguste remplacée par la suite par un petit château.

Pont de Sully
Au XIXe siècle, les deux parties distinctes de ce pont étaient appelées passerelle Damiettecôté rive droite et passerelle de Constantine côté rive gauche. Il s’agissait de deux passerelles suspendues. La première sera détruite pendant la révolution de 1848, l’autre s'écroulera à la suite de la corrosion de ses câbles en 1872.
Le pont actuel, en fonte, fut construit en 1876, dans le contexte des grands travaux du baron Haussmann. Son nom honore Maximilien de Béthune, duc de Sully(1560-1641), ministre d’Henri IV.
A proximité se trouve le campus de Jussieu, construit sur l’emplacement de l’ancienne halle aux vins de la rive gauche, et l’Institut du Monde arabe, réalisé par Jean Nouvel en 1987.
Musée de plein air Zadkine
C'est presque une promenade les pieds dans l'eau que propose le jardin Tino Rossi. Construit à l’emplacement de l’ancien port Saint-Bernard, il longe les bords de Seine, de l’Institut du monde arabe au Jardin des plantes. Les plus grands artistes de la sculpture contemporaine exposent leurs œuvres dans le musée de la sculpture en plein air : Brancusi, César, Ipoustéguy, Rougemont, Zadkine, Schoffer, Stahly et bien d'autres encore. Des cours de tango et de rock y sont donnés le soir en été.
L’écluse du Port de Paris et l’arrivée du canal Saint-Martin sur la Seine sont visibles sur la rive droite.

Jardin des Plantes
Créé en 1626, le jardin des plantes médicinales a été ouvert au public en 1634. Il fut agrandi du temps de Buffon, qui a été chargé de son intendance jusqu’en 1788.
Ce jardin comprend des parterres, quatre grandes serres rénovées en 2010, la grande galerie de l’Evolution du Museum d’Histoire Naturelle, la galerie de minéralogie et géologie, la galerie de paléontologie et d’anatomie comparée, la galerie de botanique, un amphithéâtre, une ménagerie qui héberge 1100 animaux et des jardins spécifiques : jardin alpin, jardin écologique, école de botanique.

Les Docks - La Cité de la mode et du design, est un bâtiment situé à l'emplacement des anciens Magasins généraux quai d’Austerlitz. L'ouverture au public, initialement prévue début 2008[1], a eu lieu au printemps 2012.
L’Institut français de la mode s'est installé en 2008 dans un bâtiment construit par le cabinet d'architectes Jakob et Macfarlane.
Depuis le 16 Novembre 2013, le site accueille Art ludique, un musée consacré au dessin animé, cinéma, jeu vidéo, bande dessinée.


Le pont Charles de Gaulle
Construit en 1996 pour décharger le pont d’Austerlitz, il a la forme d’une aile d’avion. C’est le plus récent pont routier sur la Seine.
Le pont-viaduc de Bercy
Construit en 1831 et reconstruit en 1992, il tire sa particularité d’une double fonction : routière et cycliste au premier niveau, ferroviaire au second (ligne 6).
Bibliothèque François Mitterrand
Le site François-Mitterrand, ouvert au public en 1996, est né de la nécessité d’agrandir et de moderniser la Bibliothèque nationale. Il a été la première manifestation à une telle échelle de la tendance dite minimaliste de l'architecture contemporaine et le premier bâtiment à utiliser le métal tissé comme décoration intérieure. Le site est caractérisé par quatre grandes tours angulaires figurant symboliquement quatre livres ouverts.
Le bâtiment conçu par l’architecte Dominique Perrault, retenu à l’issue d’un concours international en 1989, se réclame d’une esthétique à la fois classique et minimaliste.
La bibliothèque est organisée autour d'un socle, la vaste plate-forme horizontale qui constitue l’esplanade et de quatre tours de verre en forme d’équerre placées aux quatre angles. Celles-ci abritent sept étages de bureaux protégés par des volets de bois mobiles et onze étages de magasins. L'accès à l'esplanade, couverte de bois d’ipé du Brésil, dur et imputrescible, se fait par de grands emmarchements face à la Seine.
Les magasins de livres sont situés en partie dans le socle, à proximité immédiate des salles de lecture, et en partie dans les étages supérieurs des tours. Un vaste réseau de huit kilomètres permet le transport des documents dans 330 chariots à balancelle entre les magasins et les salles de lecture de la bibliothèque de recherche en Rez-de-jardin.
Les collections de documents imprimés et audiovisuels sont accessibles au public sur le site François-Mitterrand. Deux niveaux de salles de lecture enserrent un jardin-forêt de plus d'un hectare :
  • la bibliothèque de recherche en Rez-de-jardin, réservé aux lecteurs accrédités, qui permet de consulter les collections patrimoniales,
  • la bibliothèque publique en Haut-de-jardin, accessible à partir de 16 ans, sous réserve de l'achat d'un titre d'accès. On peut y consulter des collections de référence dans tous les domaines du savoir.
Les salles de lecture du site François-Mitterrand s’articulent autour d’un grand jardin clos, situé au cœur du bâtiment. Sa situation, des pratiques respectueuses de l’environnement et l’absence de fréquentation humaine en font un site intéressant pour la faune et la flore. Les différentes espèces animales et végétales, peuvent «utiliser» temporairement ce site pour progresser dans la ville ou s’y installer plus définitivement. Géré écologiquement, il participe à la construction d’une trame verte urbaine.
Ce morceau de forêt, reconstitué à l’image de celle de Fontainebleau, est situé dans une excavation profonde de 2,50 à 3 mètres dans la roche calcaire, comblée d’une couche de terre forestière, de 2 à 5 mètres d’épaisseur et légèrement vallonnée. Il occupe les trois-quarts des 10 600 m2 dédiés au jardin, tandis que le quart restant est recouvert d’un gazon.
Passerelle Simone de Beauvoir
La passerelle piétonne Simone de Beauvoir, d'une longueur totale de 304 mètres avec une portée de 190 mètres, a été réalisé par l'architecte autrichien est Dietmar Feichtingher. Sa structure en acier laminé moulé est constituée de deux courbes qui se croisent. Elles réservée aux piétons et aux vélos. Inauguré en juillet 2006, la passerelle Simone de Beauvoir relie le parvis de la BNF au parc de Bercy.
Fabriquée en Alsace, la lentille principale centrale a été acheminée par des canaux, la mer du Nord, la Manche et la Seine (avec les difficultés d'écluses étroites). Elle a traversé Paris sur une barge avant de parvenir à sa destination finale. Élément central de la future passerelle, cette lentille en acier pèse 650 tonnes et a une longueur de 106 m pour une largeur de 12 m.
Parc de Bercy
Le Parc de Bercy d’une superficie de 14 ha est un ensemble de trois jardins a été construit à l'emplacement des anciens entrepôts de vin de Bercy. Il est situé entre le Palais Omnisports de Paris Bercy et le centre commercial et de restauration Bercy-Village.
Situé à l'emplacement d'anciens entrepôts viticoles, le parc de Bercy conserve quelques témoins de son passé, dont une vigne et les rails qui permettaient la circulation des wagons-citernes. La biodiversité est au centre du parc de Bercy avec la Maison du Lac (expositions sur les jardins, conférences...), la Maison du Jardinage (lieu de conseil pour les néophytes, cours de jardinage...), le Chai de Bercy (ancien lieu d'embouteillage des vins) et l'Orangerie. Dans le " Jardin romantique ", a subsisté la maison des percepteurs des taxes. Le jardin a conservé du site ancien la trame orthogonale des rues et certaines chaussées pavées qui servaient autrefois à l'acheminement des vins depuis les berges de la Seine.
Le parc est composé de trois jardins : la grande prairie, les parterres et, au-delà de la passerelle, le Jardin romantique avec un petit lac et son ile où se dresse la Maison du Lac, dominée par des pins de Corse, des cèdres du Liban et des arbres aux quarante écus. Tout le long de ces trois jardins du côté de la Seine, un mur coupe le bruit de la circulation de la voie sur berge. Au sommet, un chemin de ronde offre un panorama sur les cimes des arbres du parc et sur la rive gauche


Cinémathèque
Conçu en 1993 par Frank Gehry, célèbre architecte du Musée Guggenheim de Bilbao et de la Fondation Louis Vuitton à Paris, le bâtiment abrite La Cinémathèque française depuis 2005. Il abritait auparavant l’American Center.
Organisé autour d’un hall monumental, il offre des volumes simples et élégants, entièrement traversés par la lumière, qui jouent sur une multitude de dispositifs de contemplation : grandes baies, éclairages zénithaux, fenêtres, petits balcons ou subtiles avancées. Sa façade a deux visages : droite et austère côté rue, ludique et fantasque côté parc. Semblant flotter dans l’air, les volumes imbriqués les uns dans les autres sont caractéristiques du style déconstructiviste de l’architecte.
Gehry montre encore une fois dans ce projet qu’il est avant tout un sculpteur de volumes. Destiné à accueillir le public le plus large, le bâtiment est décrit par son auteur comme « une ballerine, qui soulève sa robe pour inviter les gens à entrer ».